Cérémonie de Vœux EGF Hauts-de-France sur le chantier de l’ICAM à Lille
« Ce chantier est l’illustration parfaite du savoir-faire de l’entreprise générale : un site complexe avec une histoire complexe, une opération en site occupé avec du phasage, des enjeux de délais forts, un budget contraint... ». C’est ainsi que Marc Bernard, président de la délégation EGF Hauts-de-France a accueilli la centaine d’invités venue visiter le site à l’occasion de la cérémonie de vœux organisée par les Entreprises Générales des Hauts-de-France le 10 janvier. Il faut dire que ce chantier en site occupé représentant 36 millions d’euros d’investissement (29 de travaux) et 140 000 heures de travail aboutira à la restructuration de 10 bâtiments (19 000 m²) et à la construction de 2 700 m² supplémentaires. « Il s’agit du plus gros projet en cours de l’ICAM, école désormais implantée un peu partout en France et à l’étranger », a rappelé Johann Leost, directeur du site. Au sein de l’équipe de conception-réalisation dont Rabot Dutilleul est mandataire, les équipes de maîtrise d’œuvre (Saison Menu et Juxta notamment) ont réalisé un gros travail de valorisation des espaces historiques et de création de lieux d’échange, en jouant beaucoup sur les reflets du verre. « Une grande attention a été portée à la qualité des aménagements extérieurs comme intérieurs, simples et efficaces », a précisé l’architecte Isabelle Menu.
Dépasser les modèles classiques de montage d’opération
A l’occasion de cette cérémonie de vœux qui ouvre une année pleine d’incertitudes (crise du bâtiment neuf, inflation…), Marc Bernard a exprimé « l’inquiétude des entreprises face à des lancements d’opération qui s’étirent en longueur voire à des chantiers purement et simplement annulés, voyant se rapprocher le spectre de la sous-activité, des compagnons dans la cour ». Pour dépasser « les bilans qui ne tournent pas et sortir par le haut de cette conjoncture difficile, il convient de dépasser les modèles classiques de montage d’opération », a-t-il estimé, appelant de ses vœux à INNOVER au sens large : progrès technique, bien sûr, avec des procédés toujours plus performants : « Sachons inventer en simplifiant, en épurant, en étant in fine plus respectueux pour la planète. Dans ce domaine, les entreprises générales ont leur mot à dire ! ». Mais l’innovation peut aussi s’appliquer aux modalités de contrats et de financement des opérations : tiers financement, baux réels solidaires… « Faisons preuve d’imagination et là aussi, les entreprises générales sont des partenaires de choix, structurés pour et toujours en recherche de solutions », a rappelé le représentant régional des EGF. Mais l’innovation ne vaut que si elle est portée collectivement. « Dans notre domaine, celui de la construction, on ne peut réussir qu’ensemble », a-t-il conclu.
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